L'année s'achève, et le sentiment de beaucoup d'acteurs de centres d'affaires est mitigé: alors que certains se réjouissent de la reprise indiscutable de l'immobilier d'entreprise dans son ensemble, de nombreuses sociétés de services ne sont pas encore sorties de la crise. Malgré des prédictions immobilières 2010 pessimistes, les résultats obtenus ont tout de même été satisfaisants sur bien des points. Deux conceptions du métier semblent s'affronter: d'un côté, de petites surfaces modulables semblent offrir des avantages indéniables aux sociétés recherchant des espaces peu coûteux, de l'autre, de grandes entreprises ont tendance à louer de grands espaces de bureaux, et de regrouper plusieurs activités en une. C'est surtout le cas dans les grands centres urbains français tels que Lyon ou Paris.
En ce qui concerne la vente et l'achat de biens immobiliers d'entreprise, la reprise se confirme mais reste bien en-deçà des records de l'année 2007, où 30 milliards avaient été investis, contre à peine 10 cette année.
La prudence des banques et établissement financiers, qui il y a quelques années n'hésitaient pas à investir jusqu'à 80% du prix, a aussi influé sur cette baisse d'investissements. En moyenne, on compte aujourd'hui une couverture de 65% en moyenne, rarement plus.
Bref, cette année a confirmé une reprise prudente et peut-être plus durable que par le passé, même si tous les indicateurs ne sont pas au vert et qu'il reste encore beaucoup à faire pour que la confiance soit totalement rétablie.
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