Le moins que l'on puisse dire, c'est que le secteur de l'immobilier d'entreprise vit une période mouvementée, et il n'y a pas de règle pour tout le monde. D'après les dernières projections, dans son ensemble c'est un secteur qui confirme sa remontée, même s'il n'y a rien de spectaculaire encore. Mais c'est surtout vrai pour Paris et son quartier central d'affaires très dynamique, qui a tendance à progresser beaucoup plus que d'autres centres moins prestigieux. Crise oblige, de nombreuses professions se regroupent dans des bureaux plus petits donc moins chers à la location, et aussi plus modernes.
Dans cette crise, il est important d'être du bon côté de la barrière pour les pourvoyeurs de centres d'affaires: ce sont bien les centres les plus modernes qui tirent leur épingle du jeu, ceux qui parviennent à optimiser l'espace tout en laissant à disposition tout le matériel et la technologie nécessaires à des entreprises de services très dynamiques. L'immobilier écologique - ou du moins éco-responsable - tire aussi son épingle du jeu, car il peut se révéler beaucoup plus rentable à moyen terme au niveau énergétique, tout en donnant un levier marketing supplémentaire à l'entreprise qui investit dans ce domaine.
Si Lyon, Paris et les grandes villes progressent globalement, certains acteurs du marché qui n'ont pas investi dans des mises à niveau de leur patrimoine immobilier risquent de rester sur le carreau face à la concurrence qui se fait de plus en plus forte.
Quel que soit l'optimisme des experts immobiliers, la reprise dans son ensemble reste timide, liée à la croissance économique qui reste très lente. Pour tirer son épingle du jeu, il va être indispensable de pouvoir maximiser l'espace et tirer un rendement maximum par mètre carré au risque de se retrouver avec un taux de vacance trop élevé pour couvrir les frais d'exploitation globaux.
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